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Jeunesse et Maternité

Je veux être ELLE

écrit par Edwige Mensah 8 mars 2017
Je veux être ELLE

Ah ma…comme nous t’appelons tous dans notre langue maternelle, jamais je ne remercierai assez le ciel pour ta vie en pensant aux circonstances de mon accouchement. Il était exactement 21h 45 minutes, nous venions de rentrer de la marche. Il y avait délestage, les contractions avaient commencé et devenaient de plus en plus fortes avec des séquences très rapprochées. Tu voulais qu’on aille à l’hôpital dès que je suis venue te montrer l’eau qui était sortie de moi mais j’ai refusé et je faisais des allées retours entre ma chambre et le salon.

23h 10. Je me décidai finalement à partir pour l’hôpital mais pas question d’appeler qui que ce soit. Nous avons marché, tu te faisais tellement de soucis pour moi. Tu insistais pour faire appel à mon oncle et sa femme pour qu’ils passent nous chercher avec la voiture mais j’étais trop têtue. A 23h 45 nous étions arrivés au centre où malheureusement il n’y avait pas non plus de lumière. 00h j’avais commencé le travail, tu es restée avec moi pendant les deux heures que cela a duré priant avec le chapelet que j’avais pris et m’encourageant à chaque fois que je gémissais de douleur (Ce n’est pas facile de donner la vie me disais-tu mais ça ira, courage bientôt tu seras délivrée).

Aidée par toi la sage-femme me posa sur le lit d’accouchement quand la tête du bébé arrivait et dans cette grande nuit d’obscurité totale munie d’une torche tu as dû partir à la maison pour ramener les effets dont on n’avait besoin pour la naissance du bébé (nous n’avions pas la possibilité de les prendre, je me souviens que tu voulais les porter sur ta tête chose à laquelle je me suis catégoriquement opposée). Ne pars pas maman, te disais-je. Reste avec moi.

Trouverais-tu un taxi-moto dans cette condition ? Comment allais-tu dans cette grande obscurité te débrouiller, c’était la grande question mais tout cela t’importait peu. Je ne suis pas sûr que tu étais déjà arrivé à la maison quand j’ai accouché, tout s’est passé tellement vite qu’on a dû nettoyer le sang de ta petite fille avec de l’eau de robinet puisque la sage-femme n’avait rien sous la main et elle ne pouvait pas non plus attendre ton retour. Revenue, en voyant ta petite fille tu as commencé à danser à dire merci à Dieu et tu ajoutais (rires)  « welcome thank you, bon arrivée merci, les sages-femmes se moquaient de toi et t’avaient même demandé de le dire en chinois ce que tu fis en marmonnant des paroles pas possible, ah maman sacrée maman).Cette nuit-là bien aimée mère tu m’as donné la vie une deuxième fois et je ne le dirai jamais assez merci pour tout maman. Je t’aime Béatrice.

 

Je sais que vos yeux sont fatigués après la lecture de ce long récit mais je n’en ai pas pour autant fini malheureusement, en cette journée internationale de la femme biens de personnes passent par ma plume pour rendre hommage à ces femmes très spéciales de leur vie. Florilège.

 

« Maman Lydia, fils unique que je suis pour toi, tu es pour moi bien plus qu’une mère une sœur que  je n’ai jamais eue. Tu es celle qui guide mes choix.»

« Mère de sept enfants dont deux garçons, tu n’as pas connu une enfance heureuse. Transformée en servante par ta sœur au lieu d’aller à l’école, très précocement maman une vie heureuse t’a été impossible. Mais s’il y’a bien une chose que j’aime chez toi, c’est ta patience et cette abstinence à revendiquer  même par la force ce qui te revient de droit. Maman Afi, je t’admire pour cela. Quelles activités n’as-tu pas mené sur cette terre ? De revendeuse de fagots de bois, tu en es venue à celle de l’eau, de céréales, de beignets, de feuilles de baobab et de pagnes…Oui maman tu as tout fait ou presque tout. Dieu merci tu es encore non seulement vivante mais en bonne santé. Je te souhaite une longue vie pour que tu puisses pleinement profiter en paix et en joie des fruits de tous tes sacrifices.»

« Dans les bons comme dans les mauvais moments, tu es la seule qui est à nos côtés. Tu prends soin de nous quand nous sommes malades, et en dépit de nos caprices et incessantes bêtises nous t’aimons très fort maman Mariam.»

« M’ma je me demande si les mots bonté et courage n’ont pas été créés pour toi ? Je n’ai pas encore rencontré de femme aussi forte et courageuse que toi. Je ne trouve aucun mot assez pur et digne de toi pour te dire merci. Et tu sais quoi ? Je prie le ciel toutes les secondes pour avoir le quart de ta patience et de ton endurance. Après Dieu, mon petit frère et moi n’avons eu que toi sur cette terre. Tu es et resteras le grand amour de ma vie Zalia.»

« Je t’aime maman, même après le cordon rien ne peut nous séparer.»

« Léa tu es cette lumière qui m’envahit dans mes moments de détresse. Il n’y a pas de mots justes pour exprimer tout ce que j’ai sur le cœur. J’aimerais juste te dire merci pour tes conseils, ton attention et ton amour. Puisse Dieu t’accorder la longue vie. Je t’aime  maman.»

« Tu es pour moi une mère et un père et malgré nos petits soucis, tu es toujours là pour moi. Je te remercie very proud of you Philomène.»

« Quand rien ne va et que l’espoir semble perdu, cette femme au grand cœur, ma mère Paula a toujours été là pour moi. Oui toi maman, tu as toujours su dire les mots qu’il faut pour me réconforter et me donner le courage d’aller de l’avant.»

« Depuis ce jour-là tu ne dormais plus, ton fils était malade et tu veillais sur lui jour et nuit, pourtant plus d’une fois je t’ai fait pleurer. Mais cela n’a rien enlevé à cet amour inconditionnel que tu as pour moi, tu as toujours su me pardonner. Tu es l’incarnation même de la Clémence maman.»

« Maman Geneviève est la lumière qui ne cessera jamais de briller dans ma vie, car elle est une femme forte, humble avec un grand cœur qui veille toujours sur moi. Par son amour et sa douceur elle a su impacter ma vie. Merci maman pour l’humilité, l’amour et la maturité que tu m’as donnée. Je t’aime maman, tu es une perle rare.»

 

 

 

« Notre mère a toujours été là pour nous, à mon échec au bac  elle a partagé ma tristesse, elle a su être forte et trouver les paroles réconfortantes qu’il fallait pour m’apaiser. En ce qui me concerne, moi je dirai que Da Caro est une femme battante, car lors de mes famines intenses après le cours ces 200 qu’elle me donnait pour payer aklui zogbon m’ont aidé à tenir et par la grâce divine aujourd’hui moi aussi je suis en France. Merci da Caro dit Caroligien Adjoua Commissaire. Elle me disait « kpoda Ina nouka bé gna yé ? lélé noudoum akpa looo, ado wo mé yé midza to ayifika ? » Après que j’eus terminé à moi seule le pain de 300frs.»

« Je ferai de toi la plus heureuse des mamans au monde. Je sais que je ne te remercierai jamais assez pour tes bienfaits. Mais juste te dire je t’aime Kadira Ibrahim.»

« Tu t’es battue à nos côtés Véronique et tu nous aides à nous relever. Même séparées par la distance tu as été un  très grand soutien en ce moment si important de ma vie quand je suis devenue maman. Et maintenant que ce n’est plus de toi que les kilomètres me séparent mais de mon enfant, tu m’aides à avancer malgré mon sentiment d’être incomplète en te donnant comme exemple pour tout ce que Dieu a fait dans la vie de tes enfants. Merci maman, je t’aime très fort.»

« Maman Victorine, à qui je dois tout, je veux te dire un grand merci pour ces belles choses que tu fais pour mes sœurs et moi. Avec l’aide de Dieu un jour je te revaudrai tout ça. Je t’aime.»

« Brigitte, cette femme est et a toujours été pour moi mon père et ma mère. Depuis la mort de papa le 29 Mars 2000, elle a tout fait pour que je ne manque de rien et surtout pour que je ne ressente pas l’absence de mon père. Toutes ces grandes écoles que j’ai fréquentées, l’éducation qu’elle a su me donner et la modeste vie dans laquelle j’ai grandi m’ont poussé à être ce que je suis aujourd’hui. Je me rappelle encore quand on mangeait des sauces sans viande, elle disait « mon fils, ceci n’est qu’un témoignage que tu feras à tes enfants quand je viendrai te rendre visite dans ta maison au Québec ». A cette femme je dois toute ma vie, mes réussites et mes échecs.»

Maman Victorine sache que pour moi « une mère peut remplacer tout le monde, mais personne ne peut remplacer une mère ».

 

« C’était ma première année de médecine, je n’avais pas bossé, j’e n’ai même pas été composé ce qui m’a valu d’être recalé. Le soir je l’ai annoncé à maman, elle a littéralement fondu en larmes, elle était inconsolable. Jamais en 15ans je n’avais vu ma mère pleurer malgré toutes les difficultés que nous avons eu à traverser. Je venais de comprendre que toute la confiance qu’elle avait en moi, tous les sacrifices qu’elle avait faits étaient revenus à zéro. J’ai vu dans ses yeux qu’un grand édifice s’est écroulé. Je me suis juré de ne plus jamais, au grand jamais la décevoir, parce qu’avec ces larmes j’avais compris le sacrifice éternel d’une mère. C’est la première que je raconte cette histoire, et je suis toujours ému. On ne le dira jamais assez, mais merci maman, je t’aime à jamais : mon premier maître.»

« Maman chérie, da Lucia je veux que tu  saches que je suis très reconnaissant à Dieu pour la grâce qu’il m’a faite en me permettant  d’être ton fils. Tu as toujours été et tu demeures pleine de compassion, d’amour, de tendresse, d’affections, de soins et de protection. Mais cela n’empêche que quand il le fallait tu faisais aussi preuve de réprimandes, de correction et d’enseignements vertueux dans ton éducation. Quant à moi, ma chérie pour cela je te serai redevable à vie. Quel que soit ce avec quoi je te comblerai pour te faire plaisir, cela demeurera un grain de sable dans le Sahara en comparaison à l’immensité de ton amour pour moi. Mes mots ne suffiront pas, mais dans mon cœur tu es et demeurera à jamais. Je t’aime fort maman à moi, gros bisous.»

« J’ai une magnifique mère qui s’appelle Corinne. Elle est pour moi avant tout mon âme sœur, ma confidente, ma meilleure amie, celle en qui j’ai le plus confiance et qui me donne la force d’avancer. Elle est tout pour moi, dans les bons comme mauvais moments elle est là (pendant mes déceptions amoureuses, mes tristesses), toujours présente et prête à m’écouter. Quand j’ai une difficulté en moi, elle le ressent sans que je ne dise un mot, elle et moi sommes vraiment connectées. Non que je n’aime pas mon père, mais ce lien qu’il y a entre ma mère et moi est si fort et indescriptible. Je l’aime plus que moi-même et je suis prête à me sacrifier  pour elle, ma maman chérie est une femme admirable, c’est ma diva, ma star, ma reine, celle à qui je veux ressembler car elle a une grande bonté et est très compréhensive. Je l’aime très fort et je l’aimerai toujours. A toi maman je dédie cette journée internationale de la femme car pour moi tu es la plus extraordinaire.»

« En Epiphanie il y a quelque chose d’indicible, je n’aime pas trop parler d’elle. Je ne veux pas non plus lui faire porter le monopole de l’amour maternel ; mais ma maman est spéciale. Plus de vingt ans qu’elle le prouve, qu’elle le démontre. Ma mère est tout pour moi, en ce jour solennel honorant toutes les femmes, je prends l’engagement de toujours remplir mon devoir. La rendre heureuse.»

« J’ai compris l’importance d’avoir un parent à un moment de ma vie où j’ai décidé de me  prendre en charge, de vivre comme un adulte et ne plus dépendre de mes parents. Après mon BTS je fus engagé dans une structure et je continuais ma licence en cours du soir, je ne mangeais plus à la maison. Au fil du temps, j’ai décidé de démissionner pour être à mon propre compte mais tout cela m’a valu d’être finalement sans sous. Ce que bien évidemment je cachai à tout le monde mais ma mère a su ce qui se passait et m’apportait à manger tous les jours quand je m’enfermais dans ma chambre avant mon départ pour les cours. Conforte alors que je me disais grand et que je voulais m’en sortir seul était là à mes besoins, elle m’aida même financièrement avec le peu qu’elle avait pour que je puisse effectuer en bonne et due forme mon voyage de stage.»

Toutes ces mamans incarnent une seule et une unique personne ‘UNE FEMME’, celle à qui je veux ressembler. On ne le dira jamais assez, nos génitrices sont des femmes exceptionnelles. Nous n’aurons jamais assez de vie pour leur dire merci, en cette journée faisons le minimum pour faire apparaître sur leur visage un sourire. Peut-être que nous ne pourrons pas leur offrir le luxe et le confort de la reine d’Angleterre mais je suis sure qu’elles n’auront quand même rien à lui envier par la grâce de Dieu.

Force et Courage à toutes les femmes du monde, celles qui sont atteintes de toutes sortes de maladies, celles qui sont dans les prisons, qu’elles soient voleuses, ministres, prostituées, revendeuses, médecins, avocates, humoristes. Qu’elle soit belle ou vilaine ; qu’elle soit l’incarnation même de la gentille ou qu’elle soit extrêmement méchante; une femme est une femme et cela vaut plus que de l’or.

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Communicatrice de formation (Communication des Organisations à ISICA/UL), je suis Edwige MENSAH. Social Media Manager, Rédactrice web freelance et entrepreneure sociale. Je suis une #MumPreneur qui veut donner l'occasion aux autres d'accepter et assumer leur statut.

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